International Association for the Study of Lung Cancer Computed Tomography Screening Workshop 2011 Report.

Ce workshop de l’IASLC sur le dépistage scanographique du cancer bronchique a fait travailler ensemble des pneumologues, des chirurgiens, des radiologues et des anatomopathologistes pour réfléchir aux conséquences de la publication des résultats du NLST (/prev-em-onco/2164)

Ce rapport a surtout chercher à identifier les questions qui se posent actuellement et à indiquer des axes de recherche.

Les auteurs incitent tous ceux qui réfléchissent à la mise en œuvre d’un programme de dépistage, à établir en priorité des guidelines sur les points suivants :

• A quels sujets doit s’adresser le dépistage ?
• Comment effectuer celui-ci ?
• Qu’est-ce qu’un dépistage positif, négatif ou intermédiaire ? Doit-on utiliser les critères du NLST qui considère que tout nodule ≥4mm définit un teste positif (avec ainsi un taux de positifs au premier scanner de 24%  ou du Nelson qui prend en compte le volume du nodule et réduit ainsi le taux de positifs à 2,6% ?
• Comment surveiller chacun de ces groupes de patients ?
• Quelles techniques chirurgicales doit on préconiser ? Lobectomie, ou résection limitée, chirurgie classique ou vidéochirurgie ?
• Comment associer une campagne anti-tabac à de tels programmes ? Car c’est un point sur le quel tous les experts s’accordent : une politique de dépistage n’a de sens que si elle est couplée à une politique de lutte contre le tabac (/prev-em-onco/2425).

Tout le monde sent bien que cette démarche préliminaire est essentielle et que si une pratique d’un dépistage se développait sans qu’un effort préalable d’organisation soit fait, ses conséquences pourraient être plus néfastes que bénéfiques.