Activité physique et risque de cancer broncho-pulmonaire

Trois méta-analyses précédentes ont suggéré que l’activité physique pouvait diminuer le risque de cancer broncho-pulmonaire mais celles ci paraissent aux auteurs de cet article critiquables dans leur méthodologie, notamment par la prise en compte insuffisante du tabac. C’est pourquoi les auteurs de cette étude canadienne ont décidé de d’effectuer une quatrième méta-analyse  centrée sur les activités physiques de loisirs.

À partir de 507 articles,  27 études ont été jugées éligibles et conformes aux critères de sélection ; 6 étaient des études cas-contrôle et 21 des études de cohortes.

Parce que la plupart de ces études donnaient séparément les résultats concernant les hommes et les femmes, c’est finalement 34 cohortes au total qui ont pu être analysées ce qui représentait au total  plus de 21 000 cas.

Résultats

Un effet protecteur significatif est effectivement mis en évidence pour l’ensemble des cohortes avec un hazard ratio à 0,75 (0,68-0,84), p<0,001.

L’analyse des sous groupes montre :

• Un effet protecteur significatif aussi bien chez les hommes que chez les femmes,
• Cet effet protecteur a été décelé chez les fumeurs et anciens fumeurs,  mais pas chez les non fumeurs, du fait d’un nombre réduit de données,
• Cet effet protecteur était observé pour tous les types histologiques de cancer et pour tous les types d’activités physiques de loisir.