European Respiratory Journal

Efficacy of pleurodesis for malignant pleural effusions in breast cancer patients.

Mode d'évaluation :
1 point : les articles apportant des connaissances réellement nouvelles par rapport à la littérature;

2 points : les études contribuant, notamment pour les essais thérapeutiques, à l'apport d'un niveau de preuve A (méta-analyse ou essais randomisés de phase III portant sur un grand nombre de malades) ou B (essais randomisés à effectifs réduits (B1) ou études prospectives ou rétrospectives (B2);

3 points : les études susceptibles de modifier les pratiques.
décembre 2011

Endoscopie bronchique et pleurale

Cette étude rétrospective monocentrique japonaise porte sur 230 pleurésies métastatiques de cancer du sein. Parmi ces cas, ceux où la patiente ne pouvait recevoir de chimiothérapie ou ceux où le poumon était trappé rendant impossible la pleurodèse ont été exclus. Il restait au total 180 patientes, 78 qui n’avaient reçu qu’une chimiothérapie et 102 qui avaient été traitées par chimiothérapie et pleurodèse. L’indication de la symphyse prenait en compte le degré de la dyspnée, le besoin d’oxygène, l’importance de l’épanchement, l’espérance de vie, le taux de réponse attendu à la chimiothérapie et la volonté de la patiente. La symphyse était réalisée soit avec de la minocycline (n=57), soit de l’OK-432, une préparation bactérienne purifiée (n=42), soit du talc (n=3).

Le principal critère de jugement était la « pleural progression-free survival (PPFS) » définie par l’intervalle de temps entre d’une part dans le groupe chimiothérapie le début de celle-ci et dans le groupe chimiothérapie et pleurodèse, la pleurodèse et d’autre part, la progression pleurale ou le décès.

La médiane de PPFS a été de 4,1 mois dans le groupe chimiothérapie et de 8,5 mois dans le groupe chimiothérapie et pleurodèse (p<0,001).

De façon logique la PFS était également significativement allongée dans le groupe où les traitements étaient combinés et il n’y avait pas de différence significative concernant la survie. Les effets adverses de la pleurodèse sont relativement nombreux surtout avec l’OK-432 pour le quel il y a notamment 66% de douleurs, 73% de fièvre et 4,8% d’infections pleurales.

Cette étude n’étant pas randomisée  et le choix libre du traitement pouvant constituer un biais, il paraît difficile d’y trouver la parfaite démonstration  du fait que la pleurodèse doit être systématiquement réalisée dans cette indication. Les indications et surtout la date où elle doit être réalisée restent à définir.

Reference

Efficacy of pleurodesis for malignant pleural effusions in breast cancer patients.

Hirata T, Yonemori K, Hirakawa A, Shimizu C, Tamura K, Ando M, Katsumata N, Tanimoto M, Fujiwara Y.

Eur Respir J. 2011; 38 : 1425-30. 

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Thématiques : Épidémiologie, Prévention
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