La BPCO agrave-t-elle la mortalité des cancers broncho-pulmonaires

Le but de cette étude rétrospective coréenne était de comparer la mortalité des patients qui présentent un cancer bronchique non à petites cellules associé à une BPCO ou non.

Au total 221 fumeurs ou anciens fumeurs pris en charge pendant un an ont été inclus dans  cette étude. Ils ont été séparés en deux groupes : le premier comportait 111 patient qui avaient une BPCO et l’autre qui en comptait 110 qui n’avaient pas de BPCO. Les patients qui avaient une BPCO étaient significativement plus âgés que ceux qui n’en avaient pas. Le BMI était significativement plus bas et le nombre de PA fumés significativement plus haut chez les patients qui avaient eu une BPCO. En revanche, il y avait significativement plus de cancers de stade IV et plus d’adénocarcinomes chez les patients qui n’avaient pas de BPCO.

La médiane de survie était de 15,15 mois dans le groupe BPCO et de 23,25 mois dans le groupe non BPCO mais cette différence n’était pas significative.

En analyse multivariée, l’âge élevé, un BMI bas, un stade avancé, une histologie non épidermoïde, un indice d’activité ≥2, un amaigrissement et l’existence d’une pneumopathie interstitielle diffuse étaient prédictifs de courte survie. La présence d’une BPCO n’était pas un facteur de risque significatif de mortalité ni en analyse univariée ni en analyse multivariée.