Lung cancer decreased sharply in first 5 years after smoking cessation in chinese men.

Alors qu’après l’arrêt du tabac, le risque de maladies cardio-vasculaires diminue extrêmement rapidement, celui de cancer broncho-pulmonaire met classiquement beaucoup plus de temps à diminuer, comme le montre par exemple, un travail publié par Richard Peto en 2000 et en accès libre dans le British Medical Journal (http://www.bmj.com/content/321/7257/323.full.pdf?sid=d62a41a4-650a-4e68-8da3-731f32a19810).

Ce travail chinois apporte des données différentes : il porte sur les hommes chinois de 30 à 79 ans atteints d’un cancer broncho-pulmonaire récemment diagnostiqué à Hong Kong de février 2004 à septembre 2006. Ils ont été soumis à un questionnaire et 96% d’entre eux ont répondu. L’Odd ratio est de 1 par définition chez les fumeurs actifs. Ensuite il augmente dans les deux ans qui suivent l’arrêt (1,58) à l’exception des adénocarcinomes pour les quels il commence à diminuer (0,86). Ensuite il diminue très vite : 0,48 entre 3 et 4 ans, 0,44 entre 4 et 6 ans, 0,30 entre 6 et 10 ans, ne devenant jamais identique à celui d’un non fumeur (0,15 à plus de 20 ans versus 0,06 chez les non fumeurs).

Ceci est un message très encouragent à faire passer aux fumeurs.