Neoplastic pericardial disease in lung cancer: impact on outcomes of different treatment strategies. A multicenter study.

Les péricardites néoplasiques ont une mauvaise réputation bien que très peu de données ne soient disponibles.

Ce travail porte essentiellement sur la combinaison d’une chimiothérapie systémique et d’une chimiothérapie locale instillée à travers un cathéter laissé en place avec une chimiothérapie qui a évolué au cours de cette étude menée de 1980 à 2009, le plus souvent du platine.

Il y a 4 groupes de patients :

• A : pas de chimiothérapie (n=17),
• B : chimiothérapie locale (n=22),
• C : chimiothérapie par voie générale (n = 27),
• D chimiothérapie locale et générale (n = 53).

Comme dans OMS et RECIST, on  considère que des lésions pleurales et péricardiques ne sont ni mesurables ni évaluables, les auteurs ont défini leurs propres critères de réponse :

• RC : disparition complète de la péricardite et des masses,
• RP : réduction stable de la péricardite et des masses,
• NC : stabilité de la péricardite et des masses,
• P : progression de la péricardite et des masses, nécessité d’un drainage fréquent.

Avec ces règles, les résultats ont été les suivants :

Les auteurs par cette série rétrospective de 30 ans démontrent que la chimiothérapie intra-péricadique est possible.

La démonstration qu’elle apporte un important supplément d’activité  dans cette étude rétrospective où on ne sait pas bien pourquoi les malades ont eu tel ou tel traitement pendant cette très longue période ne nous convainc en revanche pas.