Journal of Clinical Oncology

DNA Repair Capacity in Peripheral Lymphocytes Predicts Survival of Patients With Non-Small-Cell Lung Cancer Treated With First-Line Platinum-Based Chemotherapy.

Mode d'évaluation :
1 point : les articles apportant des connaissances réellement nouvelles par rapport à la littérature;

2 points : les études contribuant, notamment pour les essais thérapeutiques, à l'apport d'un niveau de preuve A (méta-analyse ou essais randomisés de phase III portant sur un grand nombre de malades) ou B (essais randomisés à effectifs réduits (B1) ou études prospectives ou rétrospectives (B2);

3 points : les études susceptibles de modifier les pratiques.
octobre 2011

Traitement des stades IV, Biomarqueurs / Facteurs pronostiques et/ou prédictifs

L’administration de cisplatine créé des adduits entre celui-ci et l’ADN qui bloquent la transcription et entrainent une cytotoxicité. En revanche, une réparation de ces adduits provoque des phénomènes de résistance qui viennent moduler l’activité du platine. Parmi les voies de réparation de l’ADN la réparation par excision de nucléotides (nucleotide excision repair, NER) est une voie importante. Elle est présente dans les cellules vivantes et passe  par l'excision sur le brin endommagé d'un segment de plusieurs nucléotides qui encadrant la lésion. L’ERCC1 (Excision repair cross-complementation group 1) joue un rôle important dans ces réparations et il a été démontré dans plusieurs travaux qu’un haut niveau de ERCC1 est associé avec une moindre activité du cisplatine et inversement.

Les auteurs qui ont démontré dans une étude préliminaire que les capacités de réparation cellulaire mesurée in vitro dans les lymphocytes par « host-cell reactivation » (HCR) était corrélée avec la survie ont fait le projet de le démontrer dans une plus large étude portant sur un grand nombre de patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules étendus et traités par chimiothérapie à base de cisplatine.  

Au total 591 patients ont été inclus : il y avait un peu plus d’hommes que de femmes, d’âge moyen 59 ans, pour la plupart fumeurs.

La capacité de réparation de l’ADN sur les lymphocytes périphériques est corrélée de façon inverse avec la survie à 3 ans et la survie globale, surtout s’il s’agit de tumeurs de stade précoce, d’adénocarcinomes ou de cancers épidermoïdes.

Reference

DNA Repair Capacity in Peripheral Lymphocytes Predicts Survival of Patients With Non-Small-Cell Lung Cancer Treated With First-Line Platinum-Based Chemotherapy.

Wang LE, Yin M, Dong Q, Stewart DJ, Merriman KW, Amos CI, Spitz MR, Wei Q.

J Clin Oncol. 2011 Sep 26. [Epub ahead of print]

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