Lung Cancer

Duration of prior gefitinib treatment predicts survival potential in patients with lung adenocarcinoma receiving subsequent erlotinib

Mode d'évaluation :
1 point : les articles apportant des connaissances réellement nouvelles par rapport à la littérature;

2 points : les études contribuant, notamment pour les essais thérapeutiques, à l'apport d'un niveau de preuve A (méta-analyse ou essais randomisés de phase III portant sur un grand nombre de malades) ou B (essais randomisés à effectifs réduits (B1) ou études prospectives ou rétrospectives (B2);

3 points : les études susceptibles de modifier les pratiques.
août 2011

ROOT

Plusieurs études ont démontré que l’amplification de l’oncogène MET et la survenue de mutations EGFR T790M sont les deux principaux facteurs de résistance au gefitinib et à l’erlotinib. Par ailleurs plusieurs études cliniques ont suggéré qu’après gefitinib, l’erlotinib pouvait être efficace chez des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules et antérieurement traités par gefitinib.

Cette étude rétrospective monocentrique japonaise a porté sur 42 patients atteints d’adénocarcinome étendu qui ont reçu de l’erlotinib après avoir progressé sous gefitinib. Leur âge médian était de 65 ans, il y avait 69% de femmes, ils étaient en majorité non fumeurs (67%) et les 2/3 d’entreeux étaient mutés. Sous gefitinib 53% de réponses et 40% de stabilisations avaient été observées.

Parmi les 22 malades qui avaient répondus au gefitinib et qui étaient mutés, 1 réponse et 14 stabilisations ont été obtenues ; il y avait 3 patients non mutés qui avaient répondus au gefitinib, 2 ont progressé et 1 a été en stabilisation.

Parmi les 17 malades qui étaient stables sous gefitinib, 9 étaient mutés et 8 ne l’étaient pas. Des stabilisations ont été observées respectivement chez 3 et 5 malades.

Enfin, parmi les 3 patients qui avaient progressé sous gefitinib, et dont un seul était muté, 2 ont progressé et un était stable.

Il n’y avait pas de corrélation entre le TTP sous gefitinib et la réponse ultérieurement observée avec l’erlotinib.

La survie globale, calculée depuis le début du traitement par l’erlotinib, était de 7,1 mois. En analyse multivariée le seul facteur significativement lié à la survie globale était la réponse au gefitinib (p=0.005). 

Reference

 

Duration of prior gefitinib treatment predicts survival potential in patients with lung adenocarcinoma receiving subsequent erlotinib

Asami K, Kawahara M, Atagi S, Kawaguchi T, Okishio K.

Lung Cancer 73 (2011) 211–216

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Thématiques : Épidémiologie, Prévention
Revue : British Journal of Cancer