Lung Cancer

Erlotinib after gefitinib failure in relapsed non-small cell lung cancer: Clinical benefit with optimal patient selection.

Mode d'évaluation :
1 point : les articles apportant des connaissances réellement nouvelles par rapport à la littérature;

2 points : les études contribuant, notamment pour les essais thérapeutiques, à l'apport d'un niveau de preuve A (méta-analyse ou essais randomisés de phase III portant sur un grand nombre de malades) ou B (essais randomisés à effectifs réduits (B1) ou études prospectives ou rétrospectives (B2);

3 points : les études susceptibles de modifier les pratiques.
novembre 2011

Thérapeutique ciblée

La différence des résultats entre l’étude ISEL et l’étude BR21 est souvent interprétée comme liée au fait que l’erlotinib a été développé juste au dessous de la dose maxima tolérée alors que le gefitinib l’a été au tiers de celle-ci. Les auteurs de cet article s’appuient sur cela pour justifier le fait qu’il est logique d’espérer une efficacité chez des patients ayant progressé après un traitement par gefitinib.

Entre 2008 et 2009, 125 patients de cette institution japonaise ont reçu de l’erlotinib après échec au gefitinib et ont donc été inclus dans cette étude rétrospective monocentrique. Il s’agit d’une population « enrichie » puisqu’il y avait  parmi ces125 patients 76 (61%) femmes, 70 (56%) non fumeurs, 117 (94%) adénocarcinomes et 63 (50%) patients dont la tumeur présentait une mutation activatrice  du gène de l’EGFR. De ce fait sous gefitinib 3 réponses complètes, 68 partielles et 22 stabilités avaient été observées (75% de contrôles de la maladie).

Parmi ces 125 patients  recevant donc de l’erlotinib après gefitinib, 11 (9%) ont eu une réponse partielle et 44 une stabilisation. Tous les répondeurs avaient un adénocarcinome et avaient antérieurement répondu au gefitinib. Tous sauf un avaient un PS à 0 ou 1. Huit sur onze ont reçu une chimiothérapie entre la prise de gefitinib et celle d’erlotinib.

Plus du tiers des patients qui avaient des métastases cérébrales ont répondu. Huit avaient des métastases méningées, 5 ont répondu.

La PFS médiane et la survie médiane calculées depuis le début du traitement par erlotinib étaient respectivement de 2 mois et 11,8 mois. 

Reference

Erlotinib after gefitinib failure in relapsed non-small cell lung cancer: Clinical benefit with optimal patient selection.

Hata A, Katakami N, Yoshioka H, Fujita S, Kunimasa K, Nanjo S, Otsuka K, Kaji R, Tomii K, Iwasaku M, Nishiyama A, Hayashi H, Morita S, Ishida T.

Lung Cancer 2011; 74 : 268-73. 

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Thématiques : Épidémiologie, Prévention
Revue : British Journal of Cancer