International Journal of Radiation Oncology • Biology • Physics

Higher biologically effective dose of radiotherapy is associated with improved outcomes for locally advanced non-small cell lung carcinoma treated with chemoradiation: an analysis of the radiation therapy oncology group.

Mode d'évaluation :
1 point : les articles apportant des connaissances réellement nouvelles par rapport à la littérature;

2 points : les études contribuant, notamment pour les essais thérapeutiques, à l'apport d'un niveau de preuve A (méta-analyse ou essais randomisés de phase III portant sur un grand nombre de malades) ou B (essais randomisés à effectifs réduits (B1) ou études prospectives ou rétrospectives (B2);

3 points : les études susceptibles de modifier les pratiques.
janvier 2012

Radiothérapie / Radiofréquence, Traitement des stades III

Quelques chiffres à mémoriser en introduction : la radiothérapie exclusive des cancer bronchique non à petites cellules de stade III non résécables donne des médianes de survie de 9 mois, la chimioradiothérapie séquentielle de 13 mois et la chimioradiothérapie de 17 mois.  Dans la plupart des études ces résultats ont été obtenus avec des doses proches de 60 Gy sur 6 semaines  (ce qui est une dose faible en comparaison avec d’autres organes) mais tous les patients n’ont pas reçu la même dose-intensité. Cet article examine, à partir de 7 essais du RTOG, la relation entre la dose-intensité  et le contrôle local et la survie.

Parmi 1356 patients, 1223 avaient des données complètes permettant de calculer la dose biologique efficace (BED). L’âge moyen de ces 1223 patients était de 61 ans, 63% avaient un cancer non épidermoïde, la moitié avait un cancer non à petites cellules  de stade II ou IIIA et l’autre de stade IIIB. Les ¾ des patients  ont reçu une radiothérapie concomitante et le quart restant une chimioradiothérapie séquentielle. Une radiothérapie hyperfractionnée était administrée dans 57% des cas.

Le taux de récidive locale est lié à la dose biologique efficace (BED). Plus celle-ci augmente plus le risque de récidive locale diminue.

Les taux de survie de l’ensemble des patients inclus dans ces essais étaient de 26% et 15% à 3 et 5 ans. Ils étaient également liés à la dose biologique efficace (BED). Plus celle-ci augmente plus le risque de décès diminue.

Ceci justifie pleinement l’essai de l’intergroupe américain qui compare radiothérapie standard (60Gy) à radiothérapie intensifiée (74 Gy) pour les cancer bronchique non à petites cellules de stase III.

Reference

Higher biologically effective dose of radiotherapy is associated with improved outcomes for locally advanced non-small cell lung carcinoma treated with chemoradiation: an analysis of the radiation therapy oncology group.

Machtay M, Bae K, Movsas B, Paulus R, Gore EM, Komaki R, Albain K, Sause WT, Curran WJ.

Int J Radiat Oncol Biol Phys 2012; 82 : 425-34. 

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Thématiques : Épidémiologie, Prévention
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