Immunohistochimie ALK

L’immunohistochimie semble de plus en plus préconisée comme la première étape de la recherche d’une translocation ALK-EML4  (/prev-em-onco/2637, /la-chimiotherapie-de-deuxieme-ligne-prolonge-t-elle-la-survie). Ce travail évalue à nouveau celle-ci par comparaison à la méthode FISH et à la RT-PCR.

Il s’agit d’un travail rétrospectif mené dans un hôpital de Hong Kong entre 2007 et 2010 chez 373 patients consécutifs porteurs d’un adénocarcinome pulmonaire.

Sur 373 cas testés, l’immunohistochimie a été positive dans 22 (5,9%). Dans tous les cas il existait une fixation forte à la fois en intensité et en répartition.

Il existait une bonne corrélation entre les différents lecteurs de cette immunohistochimie.

En FISH, 20 cas ont été positifs. Tous étaient également positifs en immunohistochimie. Deux cas, positifs en immunohistochimie restaient négatifs en FISH, même après répétition de cette technique. En RT-PCR, l’existence d’un réarrangement ALK-EML4 a néanmoins été constaté dans ces deux cas. Il s’agissait donc bien de faux négatif du FISH.

Une tumeur, positive en immunohistochimie et en FISH a été identifiée en RT-PCR comme présentant un nouveau variant de fusion ALK-EML4.

Il est intéressant de constater dans cette série, avec des critères de positivité précis, l’absence de faux positif de l’immunohistochimie. Cette technique efficace et rapide permet d’identifier les candidats à un traitement par crizotinib.