La survenue de signes cutanés est bien fortement liée à l’activité des inhibiteurs de la tyrosine kinase de l’EGFR.

Une analyse méthodique de la littérature a permis d’isoler 349 publications dont 24 avaient les critères retenus pour cette étude, 17 essais prospectifs et 7 analyses rétrospectives. Dix essais concernaient le gefitinib et 14 l’erlotinib.

Qu’il s’agisse d’erlotinib ou de gefitinib, la survenue d’un rash cutané était très fortement associée avec une réduction du risque de décès ((HR: 0.30; 95% CI: 0.21–0.43; p < 0.00001). Il en était de même du risque de progression (HR: 0.50; 95% CI: 0.41–0.61; p < 0.00001) et du taux de réponse (36 vs 26%). 

Cette notion, qui peut être cliniquement utile notamment chez les patients pour les quels on ne peut disposer du statut mutationnel, était bien connue. Cette métaanalyse lui donne encore plus de poids