Annals of Oncology

L’administration de G-CSF prolonge à long terme la survie globale.

Mode d'évaluation :
1 point : les articles apportant des connaissances réellement nouvelles par rapport à la littérature;

2 points : les études contribuant, notamment pour les essais thérapeutiques, à l'apport d'un niveau de preuve A (méta-analyse ou essais randomisés de phase III portant sur un grand nombre de malades) ou B (essais randomisés à effectifs réduits (B1) ou études prospectives ou rétrospectives (B2);

3 points : les études susceptibles de modifier les pratiques.
septembre 2013

Traitement des stades IV

L’impact des G-CSFs, donnés en prophylaxie primaire, sur la sévérité et la durée des épisodes neutropéniques est bien démontré. De même la réduction de la mortalité à court terme a été prouvée par une méta-analyse déjà ancienne (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17634496).  En revanche l’impact sur la mortalité au long cours reste inconnu.

C’est pour répondre à cette question que les auteurs de cette méta-analyse ont revu tous les essais randomisés comparant chimiothérapie à chimiothérapie plus G-CSF, publiés de 1990 à 2009 pour les quels il y avait un suivi d’au moins 2 ans.

Au total 59 études (dont 16 menées dans le cancer broncho-pulmonaire) répondaient à ces critères ; au total 11337 patients recevant du G-CSF et 13456 n’en recevant pas.

Le risque de décès était significativement diminué : RR : 0,93 (0,90-0,96, p<0,001) el l’était d’autant plus que la durée de suivi était prolongée.

Les plus grandes réductions du risque de décès concernaient les lymphomes (RR = 0,89; 0,84–0,95; P < 0,0001) et les cancers broncho-pulmonaires (RR = 0,93; 0,88–0,98; P = 0,005).

Cette réduction du risque était observée dans pratiquement toutes les situations :

-       pour les traitements à visée curative et pour ceux qui ne l’étaient pas.

-       Dans  les études concernant les sujets âgés comme dans celles intéressant les patients de tout âge.

-       Quelle que soit la source de financement (institutionnelles ou industrielle).

-       Et quel que soit l’impact prévu par le protocole sur la dose de chimiothérapie. L’impact était d’autant plus important que la dose administrée était augmentée (augmentation de la dose intensité). 

Reference

The impact of the granulocyte colony-stimulating factor on chemotherapy dose intensity and cancer survival: a systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials.

Lyman GH, Dale DC, Culakova E, Poniewierski MS, Wolff DA, Kuderer NM, Huang M, Crawford J.

Ann Oncol 2013; 24 : 2475-84.

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Thématiques : Épidémiologie, Prévention
Revue : British Journal of Cancer