Le type de cancer bronchique non à petites cellules peut être bien défini par les prélèvements à l’aiguille fine dans la majorité des cas.

La connaissance précise du type histologique des cancers bronchiques non à petites cellules est essentielle pour utiliser le pemetrexed, le bevacizumab, l’erlotinib ou le gefitinib et l’utilisation large du terme NOS (not otherwise specified) n’aide pas dans cette démarche.

A partir de 602 spécimens pour les quels ils disposaient à la fois de prélèvements cytologiques à l’aiguille fine et de prélèvements chirurgicaux les auteurs de cette étude rétrospective monocentrique canadienne ont exploré les corrélations entre ces deux techniques diagnostiques.

L’agrément existait dans près de 94% des cas.

Le nombre de NOS a considérablement diminué depuis 2005 avec l’usage large de l’immunohistochimie. Sur 101 NOS diagnostiqués entre 2005 et 2009, il n’en restait finalement après une révision des lames  que 70, les 31 autres cas devenant des adénocarcinomes (n=21) ou des épidermoïdes (n=10).

L’usage croissant de l’immunohistochimie est probablement en grande partie responsable de cette diminution des NOS qui lorsqu’ils sont confrontés à la pièce opératoire sont bien, pour la plupart des tumeurs diagnostiquées après 2005, des cancers indifférenciés.