Les facteurs pronostiques dans l’étude FLEX

L’étude FLEX (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19410716) qui comparait chez des patients porteurs de cancer bronchique non à petites cellules de stade IV en première ligne cisplatine-vinorelbine à cette même association plus cetuximab avait objectivé un bénéfice significatif en faveur du bras expérimental (HR 0,871-  95% CI 0,762–0,996; p=0,044) mais ce bénéfice de survie n’était que d’un mois et l’enregistrement de cette molécule n’a pas été enregistrée pour le traitement des cancer bronchique non à petites cellules.

Plus récemment avait été publiée et commentée sur ce site (/prev-em-onco/2744) un article qui montrait que l’expression d’EGFR en immunohistochimie était prédictive de l’action du cetuximab qui n’apparaissait que chez les patients qui avaient un score élevé.

Voilà maintenant un autre article sur les facteurs pronostiques tels qu’ils apparaissent dans cette importante étude portant sur 1125 patients.

En analyse univariée,  sont des éléments pronostiques favorables de façon significative : le sexe féminin, le PS, le fait d’être non fumeurs, l’origine asiatique, l’histologie adénocarcinome, le stade IIIB vs IV (ancienne classification) et le nombre de métastases.

Ces différences de survie médiane sont parfois importantes, par exemple PS 0 vs 2 : 13,5 vs 5,9 mois, non fumeurs vs fumeurs 14,6 vs 9, asiatiques vs caucasiens 19,5 vs 9,5 etc …

En revanche l’âge et le pourcentage de cellules exprimant l’EGFR n’étaient pas significativement pronostiques.

En analyse multivariée l’âge, le sexe, le PS, le tabagisme, la région géographique, l’histologie et le nombre de sites métastatiques sont significativement pronostiques.

Donc rien de bien nouveau, si ce n’est la confirmation dans un essai clinique important du caractère pronostique connu de certaines variables.