Les inhibiteurs de la tyrosine kinase de l’EGFR sont particulièrement efficaces sur les métastases cérébrales des patients mutés

Tous ceux qui ont utilisé les inhibiteurs de la tyrosine kinase de l’EGFR pour le traitement de métastases cérébrales ou méningées des cancers bronchiques non à petites cellules présentant une mutation activatrice de l’EGFR savent combien ce traitement est actif. C’est pour confirmer cette impression clinique que les auteurs coréens de cet article ont mené cette étude de phase II monocentrique dont l’objectif principal était le taux de réponse cérébral.

Au total 28 patients ont été inclus en 4 ans et traités par erlotinib (n=6) ou gefitinib (n=22). Six ont reçu l’inhibiteur de la tyrosine kinase  en première ligne, 21 en deuxième et 1 en 3éme. Parmi ceux ci,  23 ont eu une réponse partielle et 3 une stabilisation. La PFS médiane était de 6,6 mois et la survie globale de 15,9 mois. Aucune différence n’a été mise en évidence entre les taux de réponse et de survie des malades traités par gefitinib ou erlotinib ;  aucune différence n’était non plus en fonction du type de mutation observé.