Une actualisation des recommandations de l’ASCO pour les cancers bronchiques non à petites cellules de stade IV

Ces recommandations récentes de l’ASCO sont assez proches des recommandations européennes. On y trouve néanmoins des points qui sont à l’évidence en avance sur les pratiques actuellement autorisées dans notre pays comme la recommandation de crizotinib en première ligne pour les patients qui présentent en réarrangement ALK ou ROS1 (ce qui pour l’instant n’est malheureusement pas encore réglementairement possible en France).

Beaucoup de points n’ont pas évolué par rapport aux précédentes recommandations par exemple sur le rôle de la maintenance, sur la place du bévacizumab, sur le traitement des cancers du sujet âgé ou de PS2. 

Tout s’accélère et il est trop tôt pour faire des recommandations découlant des grandes études de phase III  positives récentes, par exemple  sur l’immunothérapie par nivolumab (/la-chimiotherapie-adjuvante-memes-resultats-dans-la-vraie-vie-que-dans-les-essais), sur les nouveaux antiangiogéniques comme le  ramucirumab (/une-pneumopathie-grave-au-debut-dun-traitement-par-crizotinib-nest-pas-forcement), sur les nouveaux inhibiteurs de la tyrosine kinase de l’EGFR  de troisième génération (/au-moment-du-deces-plus-dun-mesotheliome-sue-deux-est-metastatique , /prev-em-onco/3934 ) ou sur le ceritinib (/les-traitements-des-patients-atteints-de-cbnpc-de-stade-iiia-n2-de-plus-de-65-ans-sont).

Le temps s’accélère et ces nouvelles recommandations de l’ASCO seront déjà bientôt périmées. Ceci témoigne de la rapidité des progrès thérapeutiques récents.