Annals of Oncology

Les réarrangements ROS1 en Asie du sud-est.

Mode d'évaluation :
1 point : les articles apportant des connaissances réellement nouvelles par rapport à la littérature;

2 points : les études contribuant, notamment pour les essais thérapeutiques, à l'apport d'un niveau de preuve A (méta-analyse ou essais randomisés de phase III portant sur un grand nombre de malades) ou B (essais randomisés à effectifs réduits (B1) ou études prospectives ou rétrospectives (B2);

3 points : les études susceptibles de modifier les pratiques.
septembre 2013

Thérapeutique ciblée, Biomarqueurs / Facteurs pronostiques et/ou prédictifs, ROS

Plusieurs articles analysés sur ce site sont consacrés à une nouvelle anomalie moléculaire, ROS1 (/prev-em-onco/2749, /comment-traiter-un-adenocarcinome-avec-mutation-activatrice-de-legfr-au-cours-de-la, /la-cigarette-electronique-aide-t-elle-les-adolescents-arreter-de-fumer, /lechoendoscopie-bronchique-apres-70-ans-0). L’article ci joint vise à préciser la fréquence de cette anomalie, ainsi que les caractéristiques des malades et les données thérapeutiques à partir d’une vaste cohorte de patients coréens non fumeurs présentant un adénocarcinome pulmonaire. 

Deux cent huit échantillons tumoraux de patients non fumeurs ont été examinés par FISH : sept étaient positifs (3,4%). Quinze (7,2%) présentaient un réarrangement ALK. 

Les caractéristiques cliniques (y compris l’âge) ne différaient pas de façon significative entre les positifs et les négatifs. Un réarrangement ROS1 était mutuellement exclusif avec un réarrangement ALK ou une mutation KRAS. Un des 7 patients avait de façon concomitante une mutation EGFR.

La fréquence des réarrangements ROS1 chez les EGFR, KRAS et ALK négatifs était de 5,7%.

Le taux de réponse au pemetrexed était significativement supérieure chez les patients ROS positifs (60% versus 8,5% chez les patients n'ayant pas d'anomalies moléculaires; p = 0,01). Par ailleurs, la PFS sous pemetexed était également supérieure (PFS non atteinte vs 3,3 mois, p=0,008). A l’inverse, ROS1 était un facteur prédictif d’inefficacité des inhibiteurs de la tyrosine kinase de l’EGFR.

Malheureusement, aucun patient n’a reçu d’inhibiteur de ALK. 

Reference

The frequency and impact of ROS1 rearrangement on clinical outcomes in never smokers with lung adenocarcinoma.

Kim HR, Lim SM, Kim HJ, Hwang SK, Park JK, Shin E, Bae MK, Ou SH, Wang J, Jewell SS, Kang DR, Soo RA, Haack H, Kim JH, Shim HS, Cho BC.

Ann Oncol 2013; 24 : 2364-70

65 lectures

Coup de ♥ du mois

Risque de cancer du poumon chez les mineurs exposés à de faible taux de radon

novembre 2015

Si les données concernant les expositions à de fortes concentrations de radon sont bien connues,...

Lire la suite
Thématiques : Épidémiologie, Prévention
Revue : British Journal of Cancer