Local progression after radiofrequency ablation for pulmonary metastases.

Bien qu’aucune étude randomisée de soit disponible, il est admis que la chirurgie a sa place pour le traitement des cancer présentant peu de métastases pulmonaires. Lorsque la radiofréquence est devenue disponible, beaucoup d’équipes, comme le Netherlands Cancer Institute auteur de ce travail, ont développé cette technique dans cette indication.

Les patients qui devaient avoir 5 métastases ou moins, des lésions périphériques et pas de traitement anticoagulant, ont été traités de façon consécutive de 2004 à 2009 dans cette institution. Au total 46 patients ont été traités de 90 métastases pulmonaires en 65 sessions ; leur âge moyen était de 57 ans, ils présentaient principalement des métastases de sarcomes, de cancers colo-rectal, du rein, du sein ou de mélanomes.

Des pneumothorax  sont survenus dans 22 cas (34% des procédures) ; 16 d’entre eux ont nécessité un drainage. L’analyse par procédure montre que la survie médiane jusqu'à progression (PFS) n’est que de 4 mois, et qu’à 1 an et 3 ans le taux de  PFS est de 33 et 11%. Pour les 36 patients chez les quels toutes les lésions ont été traités (chez les autres, certaines étaient traitées et d’autres simplement surveillées),  à un an et 3 ans le taux de  PFS est de 49 et 20%.

Les principaux facteurs prédictifs de récidive étaient la taille supérieure à 30 mm, les contacts avec les vaisseaux de taille ≥ 3 mm, le contact pleural, une intervention chirurgicale préalable, in intervalle sans maladie ≥ 18 mois et une métastase d’origine indéterminée.

La survie médiane estimée de l’ensemble de la cohorte était de 55 mois.

Il s’agit d’une étude intéressante, dont les résultats assez décevants concernant le contrôle local souffrent probablement d’un certain manque de sélection des patients tant en ce qui concerne le nombre que la taille des métastases.