Lung Cancer

Metastatectomy for extra-cranial extra-adrenal non-small cell lung cancer solitary metastases: Systematic review and analysis of reported cases.

Mode d'évaluation :
1 point : les articles apportant des connaissances réellement nouvelles par rapport à la littérature;

2 points : les études contribuant, notamment pour les essais thérapeutiques, à l'apport d'un niveau de preuve A (méta-analyse ou essais randomisés de phase III portant sur un grand nombre de malades) ou B (essais randomisés à effectifs réduits (B1) ou études prospectives ou rétrospectives (B2);

3 points : les études susceptibles de modifier les pratiques.
janvier 2012

Traitement des stades IV, Chirurgie

Bien qu’assez mal documentée, la place de la chirurgie dans le traitement des métastases cérébrales ou surrénaliennes des cancers bronchiques non à petites cellules est en général admise.

En ce qui concerne les métastases uniques qui surviennent en dehors de ces deux sites, seulement des rapports de cas sont disponibles. Or il est difficile, voire impossible, de mener des études prospectives randomisées compte tenu de la rareté de cette situation clinique. Les auteurs ont donc mené une revue systématique de  ces cas isolés de la littérature.

Cette analyse a permis de retrouver 51 articles concernant 75 patients. Parmi ceux-ci, 13 ont été exclus pour diverses raisons (manque de suivi, histologie incertaine etc) … Il en restait donc 62 : 29 avec des métastases viscérales et 33 avec des métastases non viscérales. Les sites les plus fréquemment atteints étaient l’os (n=13), le foie (n=9), le rein (n=7) et la rate (n=6). La date de survenue était précisée chez 58/62 patients : 38 étaient métachrones au cancer primitif et 20 synchrones).

Le statut N n’était connu que pour 37 patients : 25 N0, 5 N1, 6 N2, 1 N3.

La description du T n’était rapportée que chez 38 patients : 26 avaient une tumeur primitive T1 ou T2.

Parmi 25 patients chez les quel la notion de chimiothérapie adjuvante ou néoadjuvante était connue, 18 en avaient reçu.

La survie à 5 ans de l’ensemble des malades était à 50%, 39% pour les patients qui avaient des métastases viscérales et 63% pour les autres.

Ni le sexe ou l’histologie, ni le caractère synchrone ou métachrone, ni la taille de la tumeur, ni l’utilisation d’un traitement péri-opératoire n’influaient sur la survie.

L’envahissement ganglionnaire médiastinal N2 ou N3 était un facteur pronostique très péjoratif (0 vs 64% à 5 ans). C’est le seul facteur qui sortait en analyse multivariée.

Reference

Metastatectomy for extra-cranial extra-adrenal non-small cell lung cancer solitary metastases: Systematic review and analysis of reported cases.

Salah S, Tanvetyanon T, Abbasi S.

Lung Cancer 2012; 75 : 9-14.

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