Lung Cancer

Perception of alopecia by patients requiring chemotherapy for non-small-cell lung cancer: a willingness to pay study.

Mode d'évaluation :
1 point : les articles apportant des connaissances réellement nouvelles par rapport à la littérature;

2 points : les études contribuant, notamment pour les essais thérapeutiques, à l'apport d'un niveau de preuve A (méta-analyse ou essais randomisés de phase III portant sur un grand nombre de malades) ou B (essais randomisés à effectifs réduits (B1) ou études prospectives ou rétrospectives (B2);

3 points : les études susceptibles de modifier les pratiques.
mai 2011

Traitement des stades IV, Qualité de vie / Soins palliatifs

 Tous les cliniciens ont réfléchi à l’impact du risque d’alopécie dans le choix d’une chimiothérapie  mais il s’agit d’une donnée un peu floue, souvent basée sur la propre conception du médecin.

L’intérêt de cette étude prospective multicentrique  française et de tenter de percevoir l’impact de ce risque chez 135 patients traités par chimiothérapie  pour cancer dans 5 hôpitaux français et belges.

L’impact d’une éventuelle alopécie a été défini par une échelle visuelle analogique (0 : pas d’impact, 10 : impact majeur). Ensuite, un scénario hypothétique leur a été présenté décrivant deux régimes de chimiothérapie  avec la même efficacité et la même tolérance, à l’exception du risque d’alopécie qui dans un cas était de 40 % et dans l’autre de 5 % seulement.

Il leur était alors indiqué qu’une somme supplémentaire non remboursée devait être payée pour bénéficier du produit le moins alopéciant.

Ensuite il leur était proposé d’autres scénarios où le produit le moins alopéciant n’avait pas un risque de 5% mais des risques de niveau supérieur : 5, 10 % … etc. et il leur était à nouveau demandé quelle somme ils étaient prêts à payer.

Le score moyen attribué à l’alopécie par l’échelle visuelle analogique était de 4,4 ± 0,3 et le produit le moins alopéciant était préféré par 93% des patients. Un certain nombre de patients (27%) n’étaient pas enclins à payer mais 73 % étaient prêts à payer 115 € pour les 6 cycles. Ce pourcentage augmentait avec le risque d’alopécie. Les patients les plus enclins à payer étaient les femmes et ceux qui avaient des revenus élevés. Il n’y avait en revanche pas de lien avec le statut conjugal, le métier ou le niveau d’éducation. 

Reference

Perception of alopecia by patients requiring chemotherapy for non-small-cell lung cancer: a willingness to pay study.

Bernard M, Brignone M, Adehossi A, Pefoura S, Briquet C, Chouaid C, Tilleul P.

Lung Cancer. 2011; 72 : 114-8.

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Thématiques : Épidémiologie, Prévention
Revue : British Journal of Cancer