Le recours aux soins palliatifs précoces bénéficie aussi à l’entourage des patients

Les 207 patients randomisés dans l’étude que nous venons de commenter (/lassociation-sunitinib-et-erlotinib-fait-elle-mieux-que-le-seul-erlotinib) avaient pour 122 d’entre eux une personne de leur entourage proche,  bien identifiée comme une personne « qu’ils connaissaient bien et qui était impliquée dans la prise en charge de leur maladie ».

Soixante et une personnes dans chaque groupe ont accepté de participer à une enquête évaluant leur qualité de vie et échelle de dépression selon que les malades étaient randomisés dans un groupe ou l’autre.

A 3 mois, les scores de dépression étaient significativement meilleurs pour les personnes randomisées dans le groupe comportant des soins palliatifs précoces. Il n’y avait en revanche pas de différence concernant les échelles de qualité de vie.

Les personnes qui accompagnaient les malades décédés avaient aussi, lors des enquêtes ultérieures, moins de dépression et moins de stress.  

La mise en œuvre précoce d’une prise en charge palliative des patients bénéficie donc, non seulement à ceux-ci mais aussi à celui ou celle de leurs proches qu’ils considèrent comme le plus impliquée dans leur prise en charge.