International Journal of Radiation Oncology • Biology • Physics

Potentially curative radiotherapy for non-small-cell lung cancer in norway: a population-based study of survival.

Mode d'évaluation :
1 point : les articles apportant des connaissances réellement nouvelles par rapport à la littérature;

2 points : les études contribuant, notamment pour les essais thérapeutiques, à l'apport d'un niveau de preuve A (méta-analyse ou essais randomisés de phase III portant sur un grand nombre de malades) ou B (essais randomisés à effectifs réduits (B1) ou études prospectives ou rétrospectives (B2);

3 points : les études susceptibles de modifier les pratiques.
mai 2011

Radiothérapie / Radiofréquence, Traitement des stades III

Peu d’études effectuées à partir de registres concernant la radiothérapie dans les cancers bronchiques non à petites cellules sont disponibles. C’est le but de ce travail effectué à partir du célèbre registre national norvégien qui recense tous les cancers bronchiques  diagnostiqués en Norvége depuis 1953.

A partir de tous les cancers broncho-pulmonaires  diagnostiqués de 1993 à 2001 ont été extraits  plus de 13 000 dossiers de cancer bronchique non à petites cellules. Parmi eux ont été sélectionnés les cancers de stade I à III ayant reçu une radiothérapie de plus de 50 Gy en moins de 2 mois (40% d’entre eux ont reçu 60Gy ou plus).

Au total 497 patients (âge moyen 66 ans) ont été inclus.  Il s’agissait de patients relativement gravement atteints : seulement 7% étaient asymptomatiques et 34% indemnes de comorbidités. Ceux qui recevaient un chimiothérapie étaient plus nombreux à la fin de l ‘étude qu’au début, dans les stades III que dans les stades I et II et parmi les malades <65 ans que parmi les plus âgés. Moins du tiers de l’ensemble des patients ont reçu une chimiothérapie.

Les chiffres de survie globale étaient les suivants : 53% à 1 an, 16% à 3 ans, 9% à 5 ans et 4% à 10 ans, plus élevés dans les stades précoces que dans les stades III.

Dans un modèle de Cox, de façon attendue la taille élevée de la tumeur et le fait de ne pas avoir reçu de chimiothérapie sont des facteurs significatifs de mauvais pronostic.

Lorsqu’on regarde par stade, les effectifs de malades ayant reçu de la chimiothérapie dans les stades précoces sont trop faibles pour étudier le rôle de la chimiothérapie.

Dans les stades III, la survie à 5 ans était de 10% pour les 90 patients qui avaient reçu une chimiothérapie et de 6 ,5% pour les 245 qui n’en avaient pas reçu (p=0 ,10).

Reference

Potentially curative radiotherapy for non-small-cell lung cancer in norway: a population-based study of survival.

Strand TE, Brunsvig PF, Johannessen DC, Sundstrøm S, Wang M, Hornslien K, Bremnes RM, Stensvold A, Garpestad O, Norstein J.

Int J Radiat Oncol Biol Phys. 2011; 80 : 133-41

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Thématiques : Épidémiologie, Prévention
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