Qualité de vie et temps de détérioration des symptômes et Nintedanib en deuxième ligne.

Il y a un peu plus d’un an que nous commentions sur ce site les résultats de l’étude de phase III LUME-Lung 1 qui comparait, dans les cancers bronchiques non à petites cellules métastatiques en deuxième ligne, le docetaxel et un placebo à une association de docetaxel et du nintedanib, un inhibiteur de l’angiogénèse oral. Cette étude montrait que pour l’ensemble des malades en intention de traiter l’association du nintedanib au docetaxel augmentait significativement la survie sans progression. De plus, dans le groupe des adénocarcinomes, cette association prolongeait également la survie globale. Enfin cette association paraissait particulièrement intéressante pour les adénocarcinomes de mauvais pronostic qui n’avaient pas répondu au traitement initial ou qui avaient récidivé très tôt (/mutation-egfr-et-translocation-alk-eml4-simultanement-observees-chez-une-fumeuse).

L’article publié ce mois-ci s’intéresse à la qualité de vie et également aux résultats rapportés par les patients à partir de questionnaires de l’EORTC qui ont été remplis par plus de 80 % des patients.

Globalement il n’y a pas eu de différence entre les deux groupes en ce qui concerne la qualité de vie globale ou les temps de détérioration des principaux symptômes représentés par la toux, la dyspnée ou la douleur.  Ces conclusions s’appliquaient aussi bien à l’ensemble des patients qu’au seul groupe des adénocarcinomes.

Le bénéfice de survie sans progression  qui était obtenu chez tous les malades et le bénéfice de survie globale obtenu chez les patients présentant un  adénocarcinome  étaient l’un et l’autre obtenus sans détérioration de la qualité de vie et du temps de dégradation des symptômes.