Journal of Thoracic Oncology

Radiological Changes After Stereotactic Radiotherapy for Stage I Lung Cancer.

Mode d'évaluation :
1 point : les articles apportant des connaissances réellement nouvelles par rapport à la littérature;

2 points : les études contribuant, notamment pour les essais thérapeutiques, à l'apport d'un niveau de preuve A (méta-analyse ou essais randomisés de phase III portant sur un grand nombre de malades) ou B (essais randomisés à effectifs réduits (B1) ou études prospectives ou rétrospectives (B2);

3 points : les études susceptibles de modifier les pratiques.
août 2011

Imagerie : Radiologie, Radiothérapie / Radiofréquence

Après radiothérapie stéréotaxique, le pneumologue doit apprendre à lire les images scanographiques qui sont souvent pires que les images initiales. Celles-ci ont été dans ce travail classifiées en 5 catégories :

  • Condensations diffuse lorsque les images de condensations dépassent 5 cm, dans ce cas les zones atteintes contiennent plus de zones de condensations que de poumon aéré,
  • Condensations « patchy » de moins de 5 cm, et/ou les zones atteintes contiennent moins de zones de condensations que de poumon aéré,
  • Verre dépoli diffus avec des images de verre dépoli dépassant 5 cm, sans images de condensation, dans ce cas les zones atteintes contiennent plus de zones de verre dépoli que de poumon normal,
  • Verre dépoli « patchy » de moins de 5 cm sans images de condensation, et/ou les zones atteintes contiennent moins de zones de verre dépoli que de poumon normal,
  • Pas de nouvelle anomalie : ce sont les patients dont la tumeur est stable ou régressive partiellement ou totalement, ou laissant la place à de la fibrose là ou était la tumeur initiale sans dépasser les dimensions qu’elle avait avant le traitement.

Les anomalies étaient qualifiées de précoces lorsqu’elles survenaient dans les 6 premiers mois et de tardives ensuite. Elles étaient également qualifiées de “sévère”, “modérée” ou “mineure” selon des critères dont l’objectivité ne nous est pas apparue évidente.

Parmi 387 patients traités par radiothérapie stéréotaxique pour un cancer bronchique non à petites cellules de stade I, 147 ont vécu plus de 2 ans sans récidive locale et 61 patients ont été éligibles pour cette étude. Leur âge moyen était de 71 ans, et plus de la moitié avaient une BPCO. Au total 325 scanners de suivi ont été réalisés (médiane 5 par patient).

Des lésions variés de tous les types décrits plus haut,  ont été observées sur un mode aigu dans environ la moitié des cas dans les 6 premiers mois.

L’incidence des modifications tardives à 6, 12, 24, et 36 mois était de 56%, 73%, 87%, and 99%, respectivement le plus souvent à type de fibrose dont la fréquence était d’autant plus élevée qu’il existait des anomalies aigues dans les 6 premiers mois. La plupart de ces anomalies continuaient à évoluer pendant toute cette période.

Si la description qu’apportent les auteurs, appuyée sur quelques images, est importante à connaître, le lecteur reste un peu sur sa faim en ce qui concerne la distinction entre ces images et celles d’une récidive locale.

 

Reference

Radiological Changes After Stereotactic Radiotherapy for Stage I Lung Cancer.

Dahele M, Palma D, Lagerwaard F, Slotman B, Senan S.

J Thorac Oncol 2011;6: 1221–1228

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Thématiques : Épidémiologie, Prévention
Revue : British Journal of Cancer