Réponse aux inhibiteurs de la tyrosine kinase de l’EGFR, survie sans progression et survie

La plupart des études montrent une corrélation entre la réponse à la chimiothérapie et la survie sans progression  et la survie globale des cancers bronchiques non à petites cellules métastatiques, encore que certaines études ne le confirment pas. En ce qui concerne les inhibiteurs de la tyrosine kinase de l’EGFR, c’est moins clair.

Parmi 145 patients présentant une mutation activatrice de l’EGFR et traités par gefitinib ou erlotinib (d’emblée ou secondairement) de façon consécutive dans deux centres japonais, ont été sélectionnés 68 patients considérés comme éligibles parce qu’ils avaient des lésions mesurables et avaient bénéficié d’un bilan à deux mois.  Il n’y avait pas de différence significative entre les caractéristiques cliniques des 68 patients éligibles et celles des 77 inéligibles.

Résultats

Les taux de réponses établis en RECIST, et les survies sans progression  et survies globales correspondantes sont indiqués ci-dessous. Il existe un lien important entre réponse, survie sans progression  et survie :

En analyse multivariée, seuls la réponse et le PS étaient associés à la survie sans progression et la réponse, le PS et le sexe féminin à la survie globale.

En revanche le pourcentage de réduction tumorale et la vitesse d’obtention de cette réduction n’étaient pas liées à la survie sans progression  et à la survie.