Lung Cancer

TEP-FDG et réarrangement ALK.

Mode d'évaluation :
1 point : les articles apportant des connaissances réellement nouvelles par rapport à la littérature;

2 points : les études contribuant, notamment pour les essais thérapeutiques, à l'apport d'un niveau de preuve A (méta-analyse ou essais randomisés de phase III portant sur un grand nombre de malades) ou B (essais randomisés à effectifs réduits (B1) ou études prospectives ou rétrospectives (B2);

3 points : les études susceptibles de modifier les pratiques.
mars 2013

Imagerie métabolique, Biomarqueurs / Facteurs pronostiques et/ou prédictifs

Le but de ce travail rétrospectif coréen est de déterminer si les mutations EGFR ou les translocations ALK-EML4 interférent avec le siège et l’intensité de la fixation du FDG sur une TEP-FDG réalisée lors du bilan initial.

Les patients atteints d’adénocarcinomes pulmonaires chez les quels une TEP-FDG a été réalisée entre 2009 et 2011 ont été sélectionnés pour cette étude.

Dix huit (5,4%) étaient ALK+, 156 (47,1%) EGFR+ et les 157 autres (47,4%) ni l’un ni l’autre. Les patients ALK+ étaient plus fréquemment de sexe féminin, non fumeurs et avaient des stades plus avancés que ceux des 2 autres groupes.

La SUV max des patients ALK+ était significativement plus élevée (10.51 ± 6.00) que celle des patients EGFR+ (5.20 ± 4.55) ou négatifs (6.81 ± 5.19).

Par ailleurs ces mêmes patients avaient plus fréquemment des métastases ganglionnaires.

Parmi les 51 patients de stade IIIB ou IV, 10 étaient ALK+, 12 EGFR+ et 29 autres. La SUV des ALK+ était significativement supérieure à celle des EGFR+ mais non des non mutés.

Les patients ont enfin été classés en fonction de la taille de leur tumeur primitive : seuls ceux qui avaient  des tumeurs de taille ≤ 3cm avaient une SUV et un nombre de ganglions fixant significativement supérieurs aux patients EGFR+ et non mutés (p< 0.001 et p< 0.001). Ces différences ne se retrouvaient pas en revanche pour les tumeurs de plus grande taille. 

Ce travail n’a pas d’implication pratique évidente si ce n’est d’inciter à rechercher d’autant  plus une translocation ALK-EML4 que la tumeur d’un patient fixe intensément le FDG. Il accrédite également la thèse que les tumeurs qui ont cette translocation seraient plus agressives que les autres (/prev-em-onco/2865). 

Reference

Metabolic and metastatic characteristics of ALK-rearranged lung adenocarcinoma on FDG PET/CT.

Choi H, Paeng JC, Kim DW, Lee JK, Park CM, Kang KW, Chung JK, Lee DS.

Lung Cancer. 2013; 79 : 242-7. 

22 lectures

Coup de ♥ du mois

Risque de cancer du poumon chez les mineurs exposés à de faible taux de radon

novembre 2015

Si les données concernant les expositions à de fortes concentrations de radon sont bien connues,...

Lire la suite
Thématiques : Épidémiologie, Prévention
Revue : British Journal of Cancer