Une recherche de mutations BRAF chez près de 1000 patients norvégiens.

Depuis 2010, en Norvège, tous les patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules, quel que soit leur type histologique,  ont bénéficié  de la recherche de mutations de l’EGFR. L’ADN non utilisé a été analysé de façon systématique pour la  recherche de mutations BRAF. Ainsi, chez 971patients qui ont été explorés en un peu plus de 2 ans, ces deux mutations ont été recherchées.

Sur l’ensemble des patients, le taux de mutations EGFR positives a été de 7,5% (10% dans les adénocarcinomes et 1,3% dans les épidermoïdes). Par ailleurs le taux de mutations BRAF positives a été de 1,7% (2,3% dans les adénocarcinomes et aucune dans les épidermoïdes).

Tous les patients BRAF positifs étaient caucasiens.

Alors que la population testée comptait 48% de femmes,il y en avait 58% parmi les BRAF-positifs.  Schématiquement 30% des BRAF-positifs étaient non fumeurs, 30% anciens fumeurs et 40% fumeurs.

Aucun patient n’avait simultanément les 2 mutations et un patient BRAF positif avait simultanément une translocation ALK-EML4. Un des 17 patients qui ont pu avoir une recherche de mutations KRAS simultanée,  avait une recherche positive.

La médiane de survie des 6 patients BRAF positifs qui avaient un cancer bronchique non à petites cellules de stade IV était de 9,3 mois.