Worse Disease-Free Survival in Never-Smokers with ALK+ Lung Adenocarcinoma.

Trois cents patients non fumeurs présentant un adénocarcinome broncho-pulmonaire  entre 1997 et 2008 (non traités par le crizotinib) ont été inclus dans cette étude de la Mayo Clinic dans le but d’évaluer les concordance entre immunohistochimie et FISH et de préciser les corrélations entre l’existence d’une translocation ALK-EML4 et le pronostic. 

Quelle était la concordance entre immunohistochimie et FISH ?

Elle est établie à partir de 225 échantillons :

• Une concordance à 100% est établie entre les immunohistochimie 3+ et FISH positive, et entre les immunohistochimie et FISH négatives.
• 96,9% des sujets dont l’immunohistochimie est cotée 1+ sont également FISH négative.
• Enfin 85,7% des cas dont l’immunohistochimie était à 2+ sont aussi FISH négative.

Quelle est la prévalence des sujets ALK positifs ?

Elle dépend de la technique utilisée, notamment :

• Si l’on prend comme critère l’immunohistochimie 3 et 2+, c’est 10%,et seulement 6% si l’on prend 3+.
• Si l’on prend l’immunohistochimie comme méthode de screening puis le FISH pour confirmer chez les patients 2 ou 3+, c’est 12,2%.

L ‘évolution des malades ALK positifs est elle différente ?

Oui elle est beaucoup plus défavorable, puisque le risque de progression ou de récidive est doublé, quelle que soit la technique, chez les patients ALK positifs. Ces derniers ont aussi un taux plus élevé de métastases cérébrales et hépatiques.