Après une bithérapie à base de platine, le pemetrexed en maintenance est aussi efficace chez les asiatiques.

L’essai JMEN publié il y a 3 ans (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19767093) avait démontré une augmentation significative et importante de la PFS et de la survie lors de l’administration du pemetrexed en traitement de maintenance après une chimiothérapie d’induction à base de cisplatine ou carboplatine et taxane ou cisplatine et gemcitabine. Il y a quelques jours également la démonstration qu’une chimiothérapie de maintenance n’altère pas la qualité de vie a été apportée dans un article commenté sur ce site   (/optimal-resultats-definitifs-concernant-la-survie).

Ce nouvel article ne concerne que les 481 patients atteints de cancer non épidermoïdes et compare deux populations enrôlées dans cet essai : les asiatiques (27%) et les non asiatiques (73%) pour savoir si les bénéfices obtenus sur la PFS et la survie se retrouvent chez les asiatiques. 

Comme le montre le tableau ci dessous on retrouve globalement les mêmes différences de PFS, mais l’augmentation de survie globale n’atteint pas la significativité chez les asiatiques, probablement à la fois du fait de l’augmentation de la survie, qui est plus longue que chez les non asiatiques,  et par manque de puissance, puisqu’il n’y a que 127 patients dans ce groupe.  

Comme dans les autres essais de maintenance par pemetrexed, la tolérance dans cette population asiatique a été tout à fait correcte.