Do multidisciplinary team meetings make a difference in the management of lung cancer?

Quel est l’impact de nos RCP sur la prise en charge du cancer du poumon ? C’est la question que pose cette étude rétrospective australienne qui compare 504 patients dont le dossier a été discuté en RCP à 484 dont le dossier n’a pas été discuté.

En ce qui concerne les caractéristiques des deux groupes, les patients étaient assez proches, si ce n’est par l’âge puisque l’âge médian des patients non discutés était de 10 ans supérieur à celui des non discutés. Il y avait aussi plus de données manquantes chez les non discutés.

Les malades discutés recevaient dans la même proportion un traitement chirurgical, mais de façon significative davantage de radiothérapie, de chimiothérapie, et de soins de confort. Le temps d’accès aux traitements différait peu.

La durée de survie ne différait pas qu’il y ait ou non discussion du dossier.

A la lecture de cet article, on reste un peu sur notre faim. On ne sait pas très bien ce qui a fait que des malades étaient ou non discutés et on imagine que ceci représente un biais important. On aurait aimé voir aborder aussi d’autres critères permettant de mieux apprécier l’utilité des propositions plus importantes de traitements par chimiothérapie, radiothérapie, ou soins palliatifs par exemple sur la qualité de vie ou savoir s’il existait des différences de taux d’inclusion dans les essais thérapeutiques. 

Pour toutes ces raisons, ce travail ne permet en tout cas en aucun cas de conclure à l'inutilité des réunions multi-disciplinaires