Le BMI est, chez les patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules avancé, un facteur pronostique.

Il y a peu de temps, nous signalions sur ce site deux articles traitant du poids et du risque chirurgical (/prev-em-onco/3311, /faut-il-commencer-par-une-eus-ou-par-une-ebus). Voici un autre travail qui aborde le lien potentiel entre le BMI et la survie des patients qui présentent un cancer bronchique non à petites cellules avancé, à partir de plus de 2500 patients inclus dans 3 études de phase 3 récentes de l’ECOG. Les normes de l’OMS concernant le BMI étaient utilisées (tableau ci-dessous) : 4,6% des patients avaient une maigreur, 44,1% avaient un poids normal, 34,3% avaient un surpoids et 16,9% étaient obèses. Les moyennes de survie étaient les suivantes :

Ainsi il y avait une différence significative entre les groupes, à l’exception des sujets normaux et en surpoids qui ne différaient pas significativement.

En analyse multivariée, l’obésité était un facteur pronostique favorable mais il ne l’était que dans les premiers mois de la maladie. Ensuite, le risque de décès augmentait rapidement.