Les prix des médicaments anticancéreux dans l’Union Européenne varient beaucoup d’un état à l’autre.

Le coût des médicaments anticancéreux augmente régulièrement et leurs prix varient d’un pays à l’autre. Quelle est l’ampleur de cette variation ? C’est la question que pose cette étude qui porte sur 18 pays qui pratiquent le remboursement des anticancéreux : il s’agit de 15 pays de l’union européenne dont la France, et de la Suisse, de la Nouvelle Zélande et de l’Australie. Pour ces pays, ont été étudiés les prix officiels qui ne tiennent pas compte d’éventuelles réductions obtenues après des négociations qui restent confidentielles.

L’étude porte sur 31 médicaments anticancéreux enregistrés par l’Agence européenne. Pour chacune, une présentation a été choisie. Les prix n’ont pas été disponibles partout pour tous les médicaments.

Pour l’oncologie thoracique, on retrouve le Bévacizumab, l’Erlotinib, le Gefitinib, la Gemcitabine, le Pemetrexed et l’acide Zoledronique.

Les différences entre les prix les plus élevés et les plus bas allaient :

• De 28 % et 50 % pour 10 médicaments,
• De 50 % et 100 % pour 16,
• de 100 % et 200 % pour 3.
• Et de plus de 200% pour 2.

De façon générale, les prix étaient les plus élevés en Suisse, Allemagne et Suède, et les plus bas en Grèce et en Angleterre.

Si on s’intéresse particulièrement à l’oncologie thoracique et à la France, on peut voir dans le tableau ci dessous qui indique les prix à la sortie d’usine en euros que les prix pratiqués en France se situent dans une moyenne, par exemple  au dessus des prix pratiqués en Grèce et au dessous de ceux pratiqués en Allemagne. On voit aussi que le niveau où se situe chaque pays varie pour chaque médicament :

Ces différences sont importantes et cette démarche visant à les rendre publiques ne nous semble pas inutile. Souvenons nous néanmoins qu’il s’agit là des prix officiels,  il est possible que les éventuelles négociations qui restent actuellement confidentielles puissent modifier ces données.