Métastases médullaires sensibles au ceritinib

Cet homme de 42 ans, petit fumeur à moins de 5 PA, présente un adénocarcinome pulmonaire classé T1N2M1A. Sur le prélèvement histologique le statut mutationnel ne peut être déterminé sur ce prélèvement de trop petite taille et il est traité par cisplatine et pemetrexed puis erlotinib en deuxième ligne. Alors qu’il progresse une nouvelle biopsie est réalisée qui montre un réarrangement ALK et il est alors traité par crizotinib  qui entraine une réponse partielle de 7 mois. Ensuite apparait une métastase cérébrale pour laquelle il reçoit une radiothérapie.

Il présente ensuite des troubles moteurs et sensitifs de la jambe droite et une IRM objective une métastase intra médullaire pour laquelle une radiothérapie palliative est entreprise qui n’entraine pas d’amélioration. Le crizotinib est alors interrompu et un traitement par ceritinib (/les-traitements-des-patients-atteints-de-cbnpc-de-stade-iiia-n2-de-plus-de-65-ans-sont) est entrepris qui entraine une importante amélioration clinique et à l’IRM. 

Cette observation exceptionnelle permet de rappeler que la détermination du statut mutationnel dans les adénocarcinomes pulmonaires est une obligation et que, même dans le cas de métastases rares et classiquement peu sensibles aux traitements, les patients bénéficient souvent des nouveaux traitements.