Journal of the National Cancer Institute

Plus d’un scanner par mois est réalisé aux USA lors du suivi d’un cancer métastatique

Mode d'évaluation :
1 point : les articles apportant des connaissances réellement nouvelles par rapport à la littérature;

2 points : les études contribuant, notamment pour les essais thérapeutiques, à l'apport d'un niveau de preuve A (méta-analyse ou essais randomisés de phase III portant sur un grand nombre de malades) ou B (essais randomisés à effectifs réduits (B1) ou études prospectives ou rétrospectives (B2);

3 points : les études susceptibles de modifier les pratiques.
août 2012

Imagerie : Radiologie, Imagerie métabolique, Traitement des stades IV, Qualité de vie / Soins palliatifs, Aspects médico-économiques

Plus d’un quart des dépenses de Medicare sont effectuées à la fin de la vie, les dépenses de santé concernant les cancers sont les plus élevées en fin de vie et les dépenses concernant l’imagerie ne cessent de croître. Tout ceci, joint au fait que très peu de données sont disponibles concernant l’utilisation de l’imagerie en fin de vie, à conduit à l’étude rapportée ici qui concerne des patients atteints de cancers du sein, du colo-rectum, du poumon et de la prostate.

Ce travail porte sur une cohorte de plus de 100 000 patients de plus de 65 ans chez les quels le diagnostic de cancer métastatique de l’un de ces 4 organes a été porté de 1995 à 2006.

Pour la période de 2002 à 2006 en moyenne 10 scanners (plus d’un par mois) ont été réalisés entre le diagnostic et le décès et plus du tiers d’entre eux ont eu un scanner, une IRM ou un TEP-FDG durant le dernier mois de la vie. A noter enfin que pendant toute cette période de 1995 à 2006, le nombre de patients métastatiques chez les quels ces examens d’imagerie étaient effectués n’a cessé d’augmenter alors qu’il diminuait dans les stades précoces.

Ce travail purement descriptif procure des données chiffrées mais ne renseigne pas sur la question qui paraît la seule intéressante : ces examens sont ils utiles ? Comme tous ne le sont très probablement pas, il serait important de savoir combien le sont réellement par exemple en modifiant le traitement à visée carcinologique (parfois d’ailleurs en contribuant à l’interrompre, c’est à dire à réduire les coûts) ou en contribuant à définir des traitements  palliatifs. 

Reference

High-Cost Imaging in Elderly Patients with Stage IV Cancer.

Hu YY, Kwok AC, Jiang W, Taback N, Loggers ET, Ting GV, Lipsitz SR, Weeks JC, Greenberg CC.

J Natl Cancer Inst  2012; 104 : 1165-73

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Thématiques : Épidémiologie, Prévention
Revue : British Journal of Cancer