Pneumopathie radique et erlotinib

Nous avons depuis plusieurs années cité sur ce site des études sur l’association de la radiothérapie thoracique ou cérébrale aux thérapeutiques ciblées ((http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21885318, /prev-em-onco/2281, /prev-em-onco/2243, /prev-em-onco/2138, /prev-em-onco/2104, /prev-em-onco/2082, /prev-em-onco/1973, /prev-em-onco/2332, /inegalites-dacces-la-chirurgie-en-angleterre, /limmunohistochimie-des-nos-permet-elle-de-mieux-preciser-le-pronostic).

Cette étude chinoise concerne essentiellement l’association de la radiothérapie thoracique à l’erlotinib. Les patients qui présentaient un cancer bronchique non à petites cellules de stade III ou IV et qui avaient reçu une radiothérapie thoracique en même temps que de l’erlotinib ont été analysés dans le cadre d’une étude clinique répertoriée sur ClinicalTrials.gov (NCT00973310).

Ce sont les premiers résultats de cette étude qui sont présentés ici.

Neuf sur 24 patients qui répondaient à ces critères ont développé une pneumopathie radique de grade ≥2. Chez 3 d’entre eux, cette pneumopathie a entrainé le décès. Les 6 autres étaient de grade 2 (n=4) ou 3 (n=2).

Cet article rapporte assez peu de renseignements utiles hormis d’indiquer la fréquence de ces pneumopathies.  On aurait souhaité avoir des informations détaillées sur les caractéristiques cliniques er radiologiques de ces pneumopathies, les doses de radiothérapie reçues chez les patients qui avaient une pneumopathie et chez ceux qui n’en avaient pas, les champs d’irradiation, les thérapeutiques associées etc. On aurait aussi aimé, mais ce sera probablement l’objet d’articles ultérieurs, connaître l’évolution des 15 patients qui n’ont pas eu de pneumopathie radique.