Les causes et symptômes du cancer broncho-pulmonaire sont ignorés du public

Le rationnel de ce travail est le même que celui qui est à l’origine du travail récemment utilisé sur notre site (/prev-em-onco/2973).

Il part de la constatation que les 2/3 des cancers du poumon diagnostiqués en Angleterre le sont à un stade avancé et que la survie des cancers broncho-pulmonaires y est la plus mauvaise de tous les pays développés et qu’il est probable qu’il y ait un lien entre mauvais taux de survie et retard au diagnostic. En effet  il y a en Angleterre un excès de décès par cancer très précoces (dans les 3 premiers mois) qui témoigne soit d’une consultation trop tardive des patients, soit d’un accès au soin trop lent.

Pour tenter de déterminer les causes de ce retard, toute une démarche d ‘étude de la connaissance qu’a le public des symptômes et des facteurs de risque de la maladie est entreprise.

Après une première étape ou des experts et des représentants du grand public sont réunis pour établir un questionnaire et le valider, dans une deuxième étape près de 1500 personnes sont interrogées : 38 % ne connaissent aucun symptôme, et en moyenne les personnes interrogées en connaissent un (surtout dyspnée et hémoptysies). Comme on pouvait s’y attendre les symptômes sont mieux connus des personnes qui ont un niveau social plus élevé, ont qui ont été dans leur famille confrontés au cancer.

Le tabac est le facteur de risque le mieux connu, les autres facteurs étiologiques détaillés dans l’article n’étant qu’irrégulièrement connus.

Les auteurs jugent à juste titre que des campagnes d’informations sont nécessaires.