Radiology

No benefit for consensus double reading at baseline screening for lung cancer with the use of semiautomated volumetry software.

Mode d'évaluation :
1 point : les articles apportant des connaissances réellement nouvelles par rapport à la littérature;

2 points : les études contribuant, notamment pour les essais thérapeutiques, à l'apport d'un niveau de preuve A (méta-analyse ou essais randomisés de phase III portant sur un grand nombre de malades) ou B (essais randomisés à effectifs réduits (B1) ou études prospectives ou rétrospectives (B2);

3 points : les études susceptibles de modifier les pratiques.
janvier 2012

Imagerie : Radiologie, Dépistage, Diagnostic précoce

Plusieurs études menées dans le cancer du sein ont montré que la double lecture était capable d’augmenter le taux de détection des cancers, mais ce travail n’a pas été fait pour le dépistage du cancer broncho-pulmonaire.

Ce travail a été mené à partir des scanners réalisés dans l’étude NELSON dont plusieurs résultats ont déjà été analysés sur notre site (/prev-em-onco/2170, /prev-em-onco/2146).

On se rappelle que dans cette étude la mesure du ou des nodules est basé sur le calcul du volume par une technique de volumétrie semi-automatique : le test est jugé positif si la composante solide d’un nodule non calcifié est supérieure à 500 mm3 et intermédiaire si le volume est compris entre  50 et

500 mm3. Dans tous les autres cas, le test était jugé négatif et un nouveau scanner était proposé pour un an plus tard.  Pour les résultats intermédiaires, un nouveau scanner était réalisé à 3 mois  et en cas de temps de doublement inférieur à 400 jours, le test était jugé positif.

Dans tous les centres une première lecture a eu lieu, puis les images ont été l’objet d’une relecture centralisée par un radiologue ayant au moins 6 ans d’expérience de la radiologie thoracique. Après lecture, le second lecteur évaluait l’agrément entre les deux lectures et en cas de différence, adressé à un expert ayant plus de 20 ans d’expérience.

Parmi 7557  scanners initiaux, il y avait 74 cancers qui ont été inclus dans cette étude. Le diagnostic avait été fait immédiatement (n=53), à 3 mois (n=17), à un an (n=3) ou dans l’intervalle  (n=1).

La deuxième lecture a surtout permis de détecter plus de nodules (+19%) mais les performances pour le diagnostic de cancer n’ont pas été significativement augmentées :

 

Première lecture

Deuxième lecture

Nombre de nodules détectés

6988

8623

Sensibilité (%)

95,9

98,6

Spécificité (%)

80,2

80

VPP (%)

4,6

4,6

VPN (%)

99,9

99,9

Ainsi la double lecture, avec la méthodologie employée dans cette étude, n’apporte pas un taux de détection de cancers supérieur. 

Reference

No benefit for consensus double reading at baseline screening for lung cancer with the use of semiautomated volumetry software.

Wang Y, van Klaveren RJ, de Bock GH, Zhao Y, Vernhout R, Leusveld A, Scholten E, Verschakelen J, Mali W, de Koning H, Oudkerk M.

Radiology. 2012; 262 : 320-6

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