Journal of Thoracic Oncology

Treatment Delays in Non-small Cell Lung Cancer and Their Prognostic Implications.

Mode d'évaluation :
1 point : les articles apportant des connaissances réellement nouvelles par rapport à la littérature;

2 points : les études contribuant, notamment pour les essais thérapeutiques, à l'apport d'un niveau de preuve A (méta-analyse ou essais randomisés de phase III portant sur un grand nombre de malades) ou B (essais randomisés à effectifs réduits (B1) ou études prospectives ou rétrospectives (B2);

3 points : les études susceptibles de modifier les pratiques.
juillet 2011

Traitement des stades IV, Dépistage, Diagnostic précoce

La question de savoir si le retard diagnostique agit sur le pronostic des cancers bronchiques non a petites cellules reste très débattue.

L’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal a mené une étude pendant 2 ans de 2005 à 2007 sur 665 patients chez les quels le diagnostic de cancer bronchique primitif avait été porté.

Les patients sont classés en « stades localisés » (stades I et II chirurgicaux), « stades régionaux » (stades III traités par traitement combiné) et « stades avancés » (stades III non irradiables ou IV).

Le délai diagnostique médian (compté à partir de la première radiographie anormale) a été de 85 jours pour les localisés, 94 pour les régionaux et 50 pour les avancés.

Les auteurs ont ensuite analysés un groupe de patients qu’ils ont limité à ceux qui avaient reçu un « traitement standard ». Pour ceux ci la durée médiane de  survie était de 35 mois pour les localisés, 30 mois pour les régionaux, et 8 mois pour le groupe avancé (p < 0,001).

Ensuite, toujours pour ce groupe de patients ils ont cherché les facteurs associés à la survie : dans les formes localisées et régionales (n = 195), le seul facteur pronostique associé avec la survie était l’âge. Les délais diagnostiques n’intervenaient pas. Pour les formes avancées (n=124) le seul facteur associé à la survie était le délai diagnostique : chaque mois de retard était associé avec une augmentation de survie avec un HR de 0.74 (0.59–0.93), p = 0.009. Les patients traités rapidement (temps inférieur à la médiane) avaient une survie médiane de 6.8 mois et ceux qui étaient traités après un délai plus long, supérieur à la médiane avaient une survie de 11.6 mois ( p = 0.027).

Reference

Treatment Delays in Non-small Cell Lung Cancer and Their Prognostic Implications.

Diaconescu R, Lafond C, Whittom R.

J Thorac Oncol. 2011 ; 6 : 1254-1259

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Thématiques : Épidémiologie, Prévention
Revue : British Journal of Cancer